Malgré le retard accusé dans le semis suite aux caprices de la pluviométrie, et malgré les intermèdes de sécheresse tout au long de la saison, les attaques des ennemis des cultures, etc., trois CEP sur les quatre ont fait les récoltes (Dan Mayaki Dan Zainou, Farara et Guidan Mainou Kaoujé), et avec des rendements plus ou moins satisfaisants. La production quasiment nulle à Rougougoua est principalement due à l'arrivée trop tardive de la pluie. Les variétés améliorées introduites se sont révélées, pour la plupart, plus performantes que les variétés locales. La motivation des apprenants s'accroît au fur et à mesure qu'ils prennent de plus en plus conscience des enjeux liés à cet apprentissage, et la plupart d'entre eux a appliqué au moins une technique apprise dans son propre champ. Le partenariat avec les structures étatiques (INRAN, DRDA, DDDA) et non étatiques (WASSA/ICRISAT) fonctionne positivement. L’adoption croissante des technologies vulgarisées au niveau des CEP est attestée par les chiffres d’affaires de la BIAZ de Farara et de Rougougoua, à travers l'augmentation des ventes des intrants agricoles.
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