Farara : 80 charrettes ; Rougougoua : 80 charrettes ; Guidan Mainou Kaougé : 100 charrettes ; Dan Mayaki dan Zeinou : 100 charrettes.
Le taux de remboursement pour la première phase a été de 90,27 %. Malgré des conditions de remboursement très souples négociées avec les mutuelles, en période de soudure les personnes extrêmement vulnérables ont eu des difficultés à faire les versements comme prévu. L’échéancier de remboursement a été revu de façon à positionner les remboursements les plus importants après les récoltes.Tous les bénéficiaires de la première phase (Cf. avril 2009) ont utilisé leur charrue pour travailler leur propre champ. 20% l’ont en plus utilisée dans le cadre de la vente de la main d’œuvre qualifiée et ont tiré un revenu allant de 50.000 à 60.000 FCFA (75-90 €) sur la campagne agricole 2010. Ce revenu a été utilisé pour l’achat de vivres pour le ménage. Tous les bénéficiaires affirment avoir augmenté leur superficie exploitée avec l’utilisation de la charrue. L’augmentation de la superficie a varié entre 2 et 10 hectares, ce qui a engendré chez tous les bénéficiaires une augmentation de la production. Outre les retombées matérielles et financières, il ressort de l'évaluation de ces premières phases du "crédit charrettes" que les personnes les plus vulnérables y trouvent aussi une forme de reconnaissance sociale. Un bénéficiaire a expliqué : « an samu cikin tsari », qui veut dire « nous sommes désormais considérés » ou « nous avons été intégrés dans l’organisation ».
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